Découvrez les différentes technologies d’imprimantes cimentaires, qui s’adaptent selon les besoins et le type de construction : le bras robotique, le portique et le delta
Le bras robotique dépose la matière couche par couche.
Il est à la fois rapide, mobile et simple à mettre en place.
Cependant, il est également limité en capacité
de construction, que ce soit par sa taille ou par son amplitude de mouvement. Il est toutefois très souple,
car il peut être soit motorisé sur un chassis chenille,
soit glisser sur des rails, voire être fixe.
Le bras est motorisé sur un chassis chenille ou glisse sur des rails, lui permettant une grande liberté de mouvement grâce aux axes multiples.
Grâce aux chenilles motorisées, le bras se déplace facilement sur les chantiers, quelles que soient les contraintes de terrain.
C’est la solution d’impression 3D cimentaire la plus simple à mettre en place et à utiliser.
Arches, murs courbés, colonnes : grâce à ses axes, le bras robotique permet de tout imaginer et de presque tout construire.
Le portique est une solution d’impression 3D cimentaire plus compliquée à mettre en place que le bras robotique.
Cependant, contrairement au bras, le portique tourne non-stop :
il a donc une efficacité redoutable.
Il est construit tout autour du périmètre de construction.
Le portique va suivre un chemin défini, comme une imprimante classique, mais avec une capacité de construction illimitée.
Une fois mis en place, le portique tourne non-stop, et a une capacité de construction illimitée dans son périmètre.
Le portique s’adapte facilement :
il est directement mis en place autour du périmètre de construction.
Comme le portique construit sans interruption, il permet de diminuer grandement les temps de construction.
La taille du portique se personnalise pour correspondre à la taille de la future construction.
Le Delta se différencie du bras robotique et du portique par son architecture. Il dispose d’une structure en triangle, lui permettant d’imprimer à une vitesse supérieure mais limitée par son cadre.
Son système est dédié aussi bien à l’industrie de la construction,
les laboratoires de recherches, les structures architecturales que l’industrie céramique. Il permet de fabriquer des éléments de 1 m3 avec des vitesses d’impression de l’ordre de 20 cm/s.Le système est adapté aussi bien aux mortier et terres qu’aux argiles.
Des versions grande taille (12m ) ont été aussi développées sur
des modèles similaires à la version Delta.
Le Delta permet une vitesse d’exécution plusieurs fois supérieure aux autres modèles !
Avec le delta, il y a de multiples possibilités d’usage de matériaux locaux.
La taille des éléments imprimables est limitée par le cadre structurel de la machine.
Une grande qualité de finition des éléments produits grâce au delta.
Chaque machine a une encre qui lui est spécifique : le couple encre et imprimante 3D est indissociable.
Pour réduire l’empreinte environnementale des constructions, des matériaux locaux sont utilisés dans les encres : lignine, bio-plastique, bambou, argile…
Le matériau doit être fluide pour être extrait facilement, mais doit aussi se solidifier et sécher rapidement.
Avec les mélanges géo-sourcés, l’impact environnemental diminue tout en proposant des matériaux locaux avec une grande durabilité.
Les dosages des encres doivent être très précis en fonction des machines, pour s’extruder facilement et être constructibles, tout en étant durable.
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Découvrez toutes les utilisations de l’impression 3D cimentaire dans la construction.
